Un avenir en construction pour les Huskies

Si la dernière saison en a été une d’apprentissage, elle a aussi permis à plusieurs jeunes joueurs de se démarquer dans l’organisation. Surtout les espoirs de la meute ont aussi profité des occasions pour marquer quelques points en vue de la prochaine saison.
Le directeur général de l’équipe, Marc-André Bourdon, s’affaire à planifier le prochain repêchage de son équipe avec ses dépisteurs. «On est dans le processus de préparation du repêchage et on voit le professionnalisme qu’il démontre. Ils font un bon travail année après année», a-t-il souligné.
Le dernier repêchage était rempli de surprises pour la meute. Si, cette année, les dépisteurs ont pu épier les joueurs en parcourant les arénas du Québec, l’an dernier, ils ont dû se contenter de regarder des vidéos et de passer des coups de téléphone. «Avec un repêchage COVID, on n’avait pas énormément d’informations. On n’avait pas tellement de vidéos. Sur certaines, les joueurs portaient des chandails de pratique, sans nom dans le dos. On devait regarder qui était qui. Nos recruteurs sont bien informés et on fait tout un travail », a rappelé Marc-André Bourdon.
Et plusieurs des choix de l’équipe ont connu de bonnes saisons dans les rangs M18. Choix de 12e ronde, Samuel Rousseau, des Vikings de Saint-Eustache, a terminé au 2e rang des meilleurs pointeurs de la Ligue M18 AAA du Québec avec une récolte de 58 points. Choisi en 11e ronde, Olivier Dubois a pour sa part obtenu 38 points avec les Chevaliers de Lévis. Thomas Verdon (Rousseau-Royal de Laval-Montréal) et Benjamin Brunelle (Estacades de Trois-Rivières) ont pour leur part amassé une trentaine de points en plus de disputer plusieurs rencontres avec la meute.
En défensive, Théo Lemieux (Chevaliers de Lévis) a presque atteint le cap des 30 points alors qu’Anthony Clutchey (Intrépides de Gatineau) et Axel Dufresne (Vikings de Saint-Eustache) ont inscrit une vingtaine de points. C’est sans parler des performances des gardiens Louis-Félix Charrois (Cantonniers de Magog) et Elliot Séguin-Lescarbeau (Vikings de Saint-Eustache) qui ont aussi présenté des statistiques enviables.
Pour leur part, Mathieu Pelletier a amassé 16 points dans la Maritime Junior A Hockey League (MJAHL) et Tully Peter Grant a terminé meilleur marqueur de sa formation U18, les West Islanders du Cap-Breton.
«Je pense que tous nos joueurs repêchés ont dépassé les attentes parce qu’on ne savait pas à 100% ce qu’on avait acheté. On le savait à 60, 70%. Nos joueurs de 16 ans qui évoluaient dans le midget AAA ont eu une bonne courbe de progression», a indiqué Marc-André Bourdon.
Vers l’avenir
Malgré cette cuvée qui semble prometteuse, le directeur général de la formation rouynorandienne garde les biens bien ancrés sur terre. «L’objectif sera de finir plus haut dans le classement que cette année. On regarde beaucoup le processus avec les jeunes. Il y a encore beaucoup d’évaluations à faire dans les prochains mois jusqu’à Noël l’an prochain. D’ici le repêchage, on va regarder comment on peut s’améliorer à court et à moyen terme. Puis, la première moitié de l’année va révéler quelle direction on va prendre», a-t-il expliqué.
Avec les nombreux joueurs de 17 ans cette saison, les observateurs s’attendent à ce que les Huskies décident de foncer d’ici deux saisons. «On veut gagner. On est tous des gagnants et on a hâte de le faire. Mais on doit évaluer les choses comme il le faut. La première moitié de saison l’an prochain sera critique. On a vu de belles choses cette année, mais plus encore en deuxième moitié de saison. Nos jeunes ont encore une coche à prendre. L’an prochain, il y en a qui vont prendre une autre coche et d’autres qu’on va se dire qu’on aurait aimé qu’ils progressent plus rapidement. Et si on a une opportunité de gagner plus de matchs et une ronde de série, on va l’évaluer», a signalé Marc-André Bourdon.
«On essaie de construire une équipe qui sera compétitive dans les deux prochaines années, mais aussi à long terme. On ne veut pas à avoir redescendre trop bas dans le classement même si on prend la décision de foncer. On veut être en mesure d’avoir des choix et des espoirs», a-t-il ajouté.